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José Bové - Agriculture / Foxoo
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Source : #21409 Publié le 22/12/11 | Vues : 47

José Bové / Agriculture


Inutile de présenter le personnage public d'aujourd'hui, mais son histoire sur le Larzac est moins connue. Né en 1953, de parents ingénieurs agronomes plutôt conservateurs, José Bové séjourne aux Etats-Unis de 3 à 7 ans, pendant que ses parents finissent leurs études. Il vit son adolescence dans la banlieue de Versailles où il passe son bac dans un lycée catholique. En 1969, intéressé par les débats sur la bombe atomique, il se rapproche des milieux libertaires et pacifistes.




José Bové réfléchit aux questions de l'objection de conscience et rencontre à Paris la communauté de l'Arche (déjà!) et le Mouvement pour la Paix, le Désarmement et la Liberté. Nous sommes en 1971 et il entend parler pour la première fois du Larzac. Il suit ses parents à Bordeaux où il commence à militer dans la mouvance anarchiste et non-violente. Il vient sur le plateau en 1973, pour aider à la construction de la bergerie illégale de la Blaquière. Mais le statut d'objecteur de conscience lui est refusé, il se retrouve insoumis et doit se cacher pendant un an pour échapper à la prison.

A l'automne 75, le mouvement se radicalise sur le Larzac, on décide d'installer des paysans sur des terres achetées par l'armée. José Bové choisit de s'implanter à Montredon, un endroit stratégique à 800 mètres du camp. C'est le désert total : pas d'eau, pas d'électricité, pas de téléphone, pas de route, rien. Il emménage en plein hiver dans une ruine avec sa femme et un bébé de quelques mois, dans des conditions très sommaires. Cette détermination et leur générosité de coeur finiront par vaincre les réticences et à les faire accepter comme paysans à part entière. Pendant toute la lutte, aussi curieux que cela puisse paraître aujourd'hui, José participe peu aux débats qui agitent le mouvement. Ce qui l'intéresse, c'est l'action concrète. Il fait montre d'un grand courage physique, n'hésite pas à empoigner les gendarmes au collet, à se porter en avant quand 'ça chauffe', prenant un plaisir non dissimulé à ridiculiser l'armée, au point d'agacer parfois par ses initiatives. Il ne deviendra le théoricien et le leader que nous connaissons aujourd'hui qu'après la mort de Guy Tarlier qu'il admire et observe durant toutes ces années.


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